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Comment vivre une relation affective saine et épanouie?


"Votre vision deviendra claire seulement si vous regardez dans votre cœur. Qui regarde à l'extérieur se perd dans les rêves; qui se regarde de l'intérieur s'éveille." - Carl Jung


Nous avons tous vécu une relation où nous avions des comportements autodestructeurs. Le genre de situation où la communication ne passe plus et où chacun finit par ne plus se sentir compris, ni respecté.


Voici 4 énoncés qui vous aideront à comprendre la dynamique relationnelle lors de dépendance affective. Vous aurez la possibilité de consulter une HYPNOSE GRATUITE RETROUVER LE CALME INTÉRIEUR pour vous aidez à appliquer ces concepts.



1.Le triangle relationnel de Karpman.


Le triangle relationnel de Karpman comporte 3 rôles que nous adoptons en boucle à un moment ou à un autre en relation. Les 3 rôles sont identifiés comme suit: le sauveur, la victime et le bourreau.


La personne prend le rôle du sauveur quand elle s'approprie les problèmes de l'autre. Elle jette son dévolu sur l'autre. L'important pour elle est de trouver la solution pour les problèmes de l'autre.


Dans le rôle du sauveur la personne sait exactement ce qui est bon pour l'autre. Elle considère inconsciemment l'autre comme une victime.


Le sauveur ressent le besoin de croire que l'autre se retrouve impuissant ou incompétent, car ce n'est qu'en portant assistance qu'il se sent valorisé dans la relation.


La personne prend le rôle de la victime face à sa vie quand l'estime d'elle-même n'est pas assez grande pour atteindre ses propres objectifs et lorsque l'aide offert par le sauveur en elle est refusée ou mal comprise par l'autre.


La personne dans le rôle de victime se perçoit souvent rejeté, abandonné et se sent incapable d'arriver à ses fins. Elle se plaint de la non reconnaissance, de la non gratitude et l'incompréhension de l'autre.


Le bourreau est le rôle que la personne prend lorsque qu'elle croit qu'elle perd le contrôle sur les évènements. Pour se sentir en sécurité, la personne dans le rôle du bourreau a besoin de sentir que les autres dépendent d'elle. Avoir le sentiment d'avoir le contrôle est important pour elle.


Elle peut agir de manière à rabaisser la personne afin de favoriser une impression de contrôle. En affectant, inconsciemment, l'estime de soi de la personne, elle nourrit la dépendance affective de la personne envers elle-même et sa propre dépendance envers l'autre. Il s'agit, ici, de codépendance. Pour le bourreau, c'est lui qui commande, un point c'est tout.


La personne en relation de dépendance vagabonde dans les trois rôles du triangle relationnel.


Chez la personne dépendante, l'estime et la confiance en soi dépendent de la gratitude, de la reconnaissance et de l'amour venant d'autrui.


Cette dynamique relationnelle pose problème. Chacun veut agir l'un sur l'autre pour retrouver sa sécurité. Le respect de chacun ne peut, ainsi, jamais s'installer complètement. Par exemple, certains peuvent se sentir: écrasés, étouffés, contrôlés, dirigés, jugés, rejetés ou abandonnés. Plus cette dynamique triangulaire est présente dans la relation, plus la dépendance et la codépendance affective est importante.



2.Nos comportements et leur intention positive.


L’inconscient travaille toujours pour le bien-être et la survie. Il fait en sorte que la personne se sente bien et en sécurité face à un événement quelconque.


L'inconscient travaille à ce qu'elle puisse conserver un maximum d'énergie vitale en tout temps. Nos comportements sont renforcés par nos croyances qu'elles soient conscientes ou inconscientes. Derrière chaque comportement se trouve une intention positive, cela, peut importe la nature et la qualité comportementale.


La personne qui adopte un des trois rôles du triangle relationnel vit à travers: ses croyances, ses jugements, ses inquiétudes et ses peurs.


On peut observer que la personne dans le rôle du sauveur se croit nécessaire au bon fonctionnement de l'autre. L'intention derrière ce comportement est de retrouver sa propre sécurité. De cette manière, elle se sent utile. Elle élimine le risque d'échec face à ses objectifs. Elle vit à travers l'autre.


La personne dans le rôle de la victime retrouve sa sécurité en demeurant passive. Elle projette la responsabilité de sa vie sur l'entourage. Elle n'ose pas faire les choix pour changer et vivre la vie qu'elle veut réellement. De cette façon, elle se protège de l'abandon, du rejet et de l'échec.


La personne dans le rôle du bourreau retrouve se sécurise quand elle se sent supérieur à l'autre. Elle élimine ainsi le sentiment d'infériorité ressenti lorsque quelqu'un est au-dessus d'elle ou en position de contrôle. C'est l'impression de perdre sa liberté décisionnelle qui la pousse à agir ainsi.

3.Nos croyances et nos gains secondaires.


Indépendamment des expériences vécues, la personne développe des croyances personnelles, culturelles et environnementales. Ces croyances peuvent être conscientes ou inconscientes et elles engendrent des comportements qui mènent vers le bien-être et la sécurité.


Ces comportements engendrent des gains positifs pour la personne. L’inconscient cherche à assurer le confort en se basant sur ce qu’il croit être bon pour la personne dans l'immédiat.


Ainsi, il est plus facile de comprendre les comportements relationnels toxiques.


Pour mettre en perspective ces comportements toxiques, le recul face à soi et l'autre doit se faire en adoptant une position neutre et accueillante. Il est important de favoriser l'adoption de différents angles de vue afin de sortir de ce comportement répétitif.


Ne rien prendre personnellement est la nouvelle position et vision à adopter. Nos perceptions, émotions et croyances nous appartiennent. Elles démontrent que nous ne détenons pas la vérité.



4.Se responsabiliser et reprendre son pouvoir personnel.


Le calme et la sécurité intérieure deviennent des objectifs importants à atteindre pour rétablir la communication et l'équilibre dans la relation.


Pour sortir de la dynamique destructrice du triangle relationnel, nous devons prendre la position de l'égoïste sain. L'égoïste sain prend la responsabilité de sa vie et laisse l'autre prendre la sienne.


En considérant qu'en relation chacun cherche à conserver son sentiment de sécurité intérieur, il est plus facile de prendre conscience des gains secondaires ainsi que de la dynamique des comportements destructeurs.


L'égoïste sain accepte de se détacher de l'autre et s'autorise à exister. Il devient un individu, à la fois, indépendant et connecté aux autres. Ainsi, il peut se sentir complet par lui-même. Maintenant, il agit sur lui-même et non sur l'autre.


En respectant ses limites et celles des autres, il se concentre sur son état de calme intérieur ainsi que sur l'amour de soi et de l'autre.


En adoptant ces nouveaux comportements, la personne devient responsable d'elle-même, de ses croyances, de ses choix et des ses actions à poser pour reconstruire de sa vie. L'égoïste sain est aligné et en congruence avec ses croyances, ses valeurs et ses actions, et ce, dans le respect mutuel.



Je vous propose un outils qui vous aidera, lors de situations difficiles, à retrouver votre calme rapidement tout en vous permettant d'observer votre vie sous différents points de vues.


Je vous invite à consulter la séance d'HYPNOSE THÉRAPEUTIQUE GRATUITE Retrouver le calme intérieur.


Melanie Lelievre Coach PNL

Le 17 Octobre 2015.



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