Comment se sortir de l’emprise d’une relation toxique.

´´Les illusions nous plaisent parce qu'elles nous épargnent la douleur. ´´-Freud
As-tu déjà ressenti une pression venant de l’autre en relation? Une obligation qui pourrait ressembler à un sentiment d’être sous pression d’agir. Une contrainte qui te pousse à être ou à penser comme on te le dit. L’emprise c’est un peu ça. C’est quand tu te retrouves à ressentir que tu n’as plus l’espace d’être qui tu es. C’est quand tu ressens que tu dois céder au contrôle de l’autre sinon tu pourrais être rejeter ou
abandonner.
Les caractéristiques néfastes dans une communication perverse peuvent se manifester
à travers l’intonation de la voix, le langage pervers, les attaques ou l'absences de réactions de l’autre. Certains, vont aussi utiliser différents stratagèmes de manipulation: soit la projection paralysante et les tensions intersubjectives perverses dans le but d’atteindre l’intégrité psychique de l’autre. La dynamique de la relation est concentrée sur la peur, le mépris, la violence verbale ou physique et la falsification de la réalité.
Quand la personne est sous l’emprise d’une autre personne dans une relation familiale, amoureuse ou au travail; il se passe quelque chose de particulier. L’esprit critique et le libre-arbitre de la personne ne lui permettent plus de voir clair et de pouvoir reconnaître les mécanismes d’aliénation et de soumission.
La personne se retrouve à être dépersonnalisée. Elle se perd entre les demandes et les exigences de l’autre et qui elle est vraiment. Elle ne respecte plus ses limites, ni ses valeurs et n’arrive plus à reconnaître sa valeur ni ses capacités. C’est à ce moment là que l’estime et la confiance en soi chutent vers le bas.
Moins la personne à confiance en elle et moins elle a d’estime de soi, plus il est facile de la manipuler. Elle devient une proie pour les prédateurs, qui vivent en relation, pour se servir et se nourrir de l’autre.
Pour se sortir de leur emprise, il faut apprendre à bien se connaître et à reconnaître sa juste valeur. Plus la personne se connaît, plus il est facile pour celle-ci de se rendre compte qu’elle est entrain de se dépersonnalisé (se transformer pour l’autre). Lorsque les gens sont dans une relation toxique, ils ont peur du rejet et de l’abandon. Ils ont souvent le réflexe de trop s’adapter et de trop s’investir dans la relation.
Lorsqu’une personne s’investit envers l’autre, elle s’oublie elle-même, et il n’y a pas de retour sur investissement dans la relation. La personne développe ce qu’on appelle: l’impuissance apprise. C’est alors qu’elle arrête de croire en elle. Elle se dévalorise et sa vision d’elle-même devient distorsionnée, au point de se percevoir seulement en échec. Elle n’arrive pas à se projeter dans la réussite. Elle devient donc de plus en plus figée, incapable de penser, d’agir et de réfléchir correctement.
L’approche du coaching PNL peut aider à sortir de cet emprise. Il s’agit d’avoir comme objectif: de mettre ses limites, de se reconnaître pour qui nous sommes. D’être capable de s’affirmer, de se construire des croyances supportantes amèneront naturellement à être en congruence avec ses valeurs et son chemin de vie.
Plus la personne est en mesure de se placer en priorité dans sa vie, de prendre soin d’elle, plus elle sera capable de revenir à elle-même et de ne plus accepter les comportements toxiques à sont égard.
L’essentiel est de se choisir. La bienveillance commence avec soi et s’étant ensuite vers l’autre. Si le respect pour soi-même est là, les autres n’auront pas l’espace pour transgresser aucune limite physique ou psychologique.
Lorsque la congruence avec soi est bien intégrée, il devient assez difficile de se retrouver dans une relation toxique parce que les schémas de pouvoir ne peuvent plus s’installer entre les partenaires dans la relation. On devient un égoïste sain qui n’incarne plus les rôles: bourreau, victime et sauveur.
Melanie Lelievre Coach PNL
Le 12 Octobre 2019
Bibliographie
Maurice HURNI et Giovanna STOLL, La haine de l’amour, L’Harmattan, 1996
Maurice HURNI et Giovanna STOLL, Saccages Psychiques au quotidien, L’Harmattan, 2002.