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L'Amour Paradoxal : Quand Blesser Vient de Ceux Qui Devraient Aimer.

  • Writer: Melanie lelievre
    Melanie lelievre
  • Apr 18
  • 3 min read


Enfant, vous avez peut-être grandi dans un tourbillon de contradictions. Les mots d'amour côtoyaient les gestes qui blessent. Les promesses de sécurité se brisaient en éclats de peur. Aujourd'hui adulte, vous portez peut-être encore le poids de cette énigme : un parent abusif… aimait-il vraiment ?


Cette question, lancinante, est au cœur de la confusion et de la douleur de nombreux adultes ayant grandi dans des environnements dysfonctionnels. La vérité est complexe, et elle mérite d'être explorée avec douceur et sans jugement envers votre vécu.


Cher toi qui as survécu,

Si ces mots te trouvent, c’est peut-être parce qu’une part de toi cherche encore des réponses. Comment des parents, censés être des sources d’amour et de sécurité, ont-ils pu te faire tant de mal ? La science et des milliers de témoignages le confirment : oui, c’était injuste. Non, ce n’était pas de ta faute.


1. L’amour et l’abus : le paradoxe qui déchire

Ce que la recherche dit .

Les études en psychologie montrent que les parents abuseurs agissent souvent par :


Reproduction transgénérationnelle (ils répètent ce qu’ils ont vécu) (van IJzendoorn, 1992).


Troubles non traités (narcissisme, dépression, addictions) (American Psychological Association [APA], 2019).


Mais voici la vérité qui libère :


"Un parent peut croire aimer tout en étant toxique. Son ‘amour’ était comme un poison sucré – il t’a nourri de contradictions qui t’ont étouffé."


Ton ressenti est valide. Si tu as grandi en marchant sur des œufs, en cherchant désespérément de l’affection entre deux crises, tu as été victime d’un amour conditionnel – une forme de violence sournoise.


2. Les séquelles : pourquoi tu portes encore ces poids ?

Les impacts documentés par la science

Estime de soi brisée : Ton cerveau a enregistré que tu "méritais" ces traitements (Teicher et al., 2016).


Hypervigilance : Tu suranalyses les humeurs des autres, prêt·e à fuir ou te figer.


Difficulté à faire confiance : Même aux gens bienveillants.


Ton corps aussi a gardé les traces :

Les neurosciences prouvent que les traumatismes précoces modifient :

✅ Le cortex préfrontal (siège de la confiance en soi)

✅ L’amygdale (centre de la peur) (Harvard University, 2021).


3. La réparation : comment le coaching peut t’aider à renaître

Étape 1 : Réapprendre ton valeur (exercice scientifique)

Technique validée : "Self-Compassion Meditation" (Neff, 2011)

→ Pratique :


Place une main sur ton cœur et dis-toi :

"Cette souffrance est réelle. Je mérite du réconfort."


Répète 3 mots comme un mantra :

"Je suis assez. Je compte. J’ai le droit d’exister."


Étape 2 : Désapprendre les fausses croyances

Méthode issue de la thérapie cognitive (Beck, 1976) :


Identifie une phrase toxique de ton enfance ("Tu es nul·le").


Écris une réponse rationnelle :

"Mon parent disait ça sous l’emprise de sa colère. Les preuves que je suis compétent·e : [liste tes réussites]."


Étape 3 : Recâbler ton cerveau avec des expériences corrigeantes

Stratégie inspirée de la neuroplasticité (Doidge, 2007) :


Entoure-toi de personnes qui te renvoient une image saine de toi.


Tiens un journal de tes progrès (même petits).


4. Tu n’es plus cet·te enfant – voici comment le prouver à ton système nerveux

Exercice de coaching puissant

Visualisation : Imagine-toi enfant. Que lui dirais-tu aujourd’hui ?

"Je te vois. Je te crois. Je te protège maintenant."


Ancre corporelle : Serre ton poing en disant : "Plus jamais."


Pour aller plus loin :


Lectures : "The Body Keeps the Score" (van der Kolk, 2014) – explique comment le corps garde les souvenirs.


Ressources Québec : Centre de crise de Montréal.


En conclusion : Ta guérison est une révolution

Chaque pas que tu fais pour te reconstruire défie les statistiques. Les enfants blessés deviennent souvent des adultes d’une profonde sagesse – parce que tu as appris à voir la souffrance là où d’autres ferment les yeux.


Ton coaching commence ici :


Aujourd’hui : Écris une chose dont tu es fier·ère.


Demain : Répète-toi : "Je ne suis pas ce qu’on m’a fait croire."


La science le confirme : tu peux reconfigurer ton histoire.


Melanie Lelièvre Coach

Le 18 Avril 2025


Références

American Psychological Association. (2019). Violence and abuse. https://www.apa.org


Neff, K. (2011). Self-Compassion. HarperCollins.


Teicher, M. H. (2016). Childhood maltreatment alters the brain. JAMA Psychiatry.


van der Kolk, B. (2014). The Body Keeps the Score. Penguin Books.

 
 
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