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Le rôle de victime dans la relation toxique.


« Vouloir que l'autre nous reconnaisse, c'est avouer que nous ne pouvons exister par nous-mêmes. Cette victimisation est une fuite pour ne pas faire soi-même le travail de sa propre construction »

- Sylvie Charpinet


La personne qui joue le rôle de la victime dans une relation toxique peut avoir vécu un trauma ou une histoire de vie difficile. Le rôle de la victime se produit à travers les relations du triangle de Karpman entre le bourreau, la victime et le sauveur. La personne emploie ce rôle dans l’intention inconsciente d’éviter de vivre l’anxiété ou le stress de performance. En évitant d’être dans l’action, elle évite de se retrouver en échec et de se sentir inapte et humiliée.


Le cercle vicieux de ce mécanisme de protection est que plus la personne évite l’action, plus elle se sent dévalorisée par son sentiment d’incapacité et plus il est difficile de se sortir du schéma toxique.


La personne qui se place dans le rôle de victime dans la relation toxique attirera, un jour, le bourreau qui cherchera à la persécuter et, un autre jour, un sauveur qui cherchera à la sauver. Elle entre en relation en se plaignant et en cherchant à ce que quelqu’un la prenne en charge.


La victime en relation toxique cherche à se débarrasser des charges et des responsabilités qui lui déplaises par peur de l’échec.


Elle est dans un mode de croyance qui la pousse à transposer ses peurs vers l’extérieur pour éviter la surcharge de stress. Elle se donne des excuses en projetant la faute sur les autres ou sur la vie en général. Elle cherche un sauveur sur qui s’appuyer ou un bourreau sur qui faire porter le chapeau de ses responsabilités non assumées. Celui-ci, lui confirmera par son dénigrement sa croyance qu’elle ne vaut pas la peine. La victime est une personne insécure qui manque d’autonomie et qui a peu de confiance en elle.


La personne qui joue le rôle de la victime a besoin de grandir émotionnellement et d'apprendre à se prendre en charge par elle-même. Elle est envahie par la peur de l’échec et de ne pas être à la hauteur. La personne dans le rôle de la victime ne croit pas en ses capacités. Elle se voit, intérieurement, la plupart du temps, en difficulté ou entrain de se prendre des claques. Elle engendre des comportements destructeurs pour éviter l’échec avant même d’avoir entamé les actions et le processus pour atteindre son objectif.


Il est important de se rappeler que lorsque la personne entre dans le triangle de Karpman, elle finit par prendre tous les rôles un après l’autre. Pour sortir de la position de victime et du triangle de Karpman, il est essentiel d’instaurer une relation mature, d’adulte avec soi-même et le monde extérieur. Il est important de se concentrer sur ce qui est factuel et délaisser les comportements immatures qui portent vers la relation de dépendance et de co-dépendance. Il est essentiel de se libérer des liens toxiques et des comportements d’auto-sabotage.


Le coaching PNL peut aider la personne dans un rôle de victime à construire sa confiance en soi et son estime personnel. Les outils en coaching lui permettront de changer le regard qu’elle porte sur elle et de developper la bienveillance envers elle. Il y a un présupposé en programmation neuro linguistique qui dit: il y a toujours une intention positive derrière chaque comportement pour la personne. Cela veut dire que chaque comportement est motivé par une bonne intention pour soi. Dans ce contexte la personne dans le rôle de victime cherche à se protéger de sa blessure d’enfance en évitant d’assumer ses responsabilités et de faire des choix qui seraient bons pour elle.


À l’aide du coaching PNL et de l’hypnose thérapeutique il est possible de changer des croyances limitantes et de developper des ressources intérieures pour relever les défis.


Mélanie Lelièvre Coach PNL



BIBLIOGRAPHIE:


Lise BOURBEAU, Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même. Les éditions E.T.C inc., Saint-Jérome, Québec, 2000.


Dr Stephen Karpman, Le triangle dramatique, Interedidions, Avril 2020.


Maurice HURNI et Giovanna STOLL, Saccages psychiques au quotidien, Édition L’Harmattan, Paris, 1996.



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