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Sortir du syndrome du sauveur en relation.

« La capacité d’être seul, c’est la capacité d’aimer. Cela peut vous sembler paradoxal, mais ça ne l’est pas. C’est une vérité existentielle: seules les personnes qui ont la capacité de vivre seules sont capables d’amour, de partager, d’aller en profondeur vers une autre personne, sans vouloir la posséder, sans être dépendantes et sans essayer de la réduire à une chose. »

-Osho


La posture de sauveur en relation émerge des blessures d’enfance non-résolues, du besoin de reconnaissance et d’amour venant de l’extérieur. La personne dans le rôle de sauveur a de la difficulté à ressentir par elle-même sa valeur. Elle a une faible estime d’elle-même. Elle vit dans le regard de l’autre. Elle a besoin de plaire à tout le monde et elle est habituée depuis l’enfance à s’adapter aux besoins des autres.


Les conséquences d’une posture de sauveur en relation amène la personne à un modèle de servitude et à développer une dépendance à l’approbation d’autrui. Elle n’a pas appris à reconnaître ses propres besoins. Elle ne connaît pas ses limites et ses frontières.


La personne qui porte le rôle de sauveur vit dans le regard de l’autre. Elle a peur du rejet et de décevoir les autres. Elle voudrait être aimée par tout le monde. Elle s’adapte à l’autre et elle est guidée par le besoin des autres.


La personne qui porte le rôle de sauveur est continuellement tournée vers l’extérieur et elle se sent souvent vide à l’intérieur. Le sentiment de symbiose avec l’autre lui apporte l’illusion d’être entière. Sa dépendance à l’autre lui fait moins ressentir le vide intérieur qu’elle retrouve quand elle est seule avec elle-même.


Le but inconscient d’être aux services des autres est d’être aimé, d’éviter le rejet, et l’abandon. Mais le rôle de sauveur en relation est une auto-trahison. Le rôle de sauveur crée que la vie de la personne est tournée vers le monde extérieur. La personne perd son authenticité parce qu’elle ne se laisse pas vraiment être elle-même.


Dans le rôle de sauveur la personne est dépersonnalisée parce qu’elle existe à travers le besoin de l’autre. Elle ne connait pas sa valeur, ni ses besoins, ni ses limites. Elle ne se connait pas vraiment. Sa concentration est dirigée vers le monde extérieur. Elle fait peu d’introspection. Les questions qu’elle se pose sont souvent des questions qui concernent l’autre.


La société a tendance à croire qu’être sauveur, c’est être bienveillant. Mais être sauveur est un déficit d’amour de soi et une carence affective qui proviennent de l’enfance. La bienveillance, c’est lorsque la personne est respectueuse envers les autres et qu’elle offre une aide en respectant ses limites et ses frontières. Tandis que la carence affective, c’est lorsque la personne est au service des autres et peu importe la demande, tout en ignorant ses limites et ses besoins personnels. Dans le rôle du sauveur, la personne est souvent incapable de dire non.


La personne dans le rôle de sauveur est souvent la proie parfaite pour les manipulateurs et les profiteurs qui ne se gêneront pas à tirer avantage de ce besoin de servitude en relation. La personne dans le rôle de sauveur cherche, inconsciemment, une personne victime ou une personne qui joue le rôle de la victime pour revivre son schéma déjà confortable par le sentiment d’être connu.


La personne dans le rôle du sauveur est souvent une personne codépendante et insécure.


Les solutions pour sortir de rôle du sauveur sont la pratique de l’introspection, retrouver un état ressource maximal et une connaissance de soi suffisante pour revenir à ses propres besoins et ses limites personnelles.


Le coaching PNL est un outil efficace pour développer le lâcher prise sur le regard de l’autre et renforcer la confiance en soi pour retrouver une sécurité intérieure optimale. L’estime de soi passe par la reconnaissance de sa valeur et de ses compétences. Lorsqu’on est bien avec soi-même, il est facile de lâcher prise sur les autres et de les laisser s’occuper de leur propre vie.


Être bien avec soi-même nous amène à s’affirmer, être authentique et laisser les autres se développer comme ils l’entendent. Lorsque la personne arrive à mettre ses limites elle sort du rôle de sauveur pour reprendre le contrôle sur sa vie et bien choisir avec qui être en relation.


Mélanie Lelièvre Coach PNL

5 Avril 2024.


BIBLIOGRAPHIE:


Lise BOURBEAU, Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même. Les éditions E.T.C inc., Saint-Jérome, Québec, 2000.


Dr Stephen Karpman, Le triangle dramatique, Interedidions, Avril 2020.


Maurice HURNI et Giovanna STOLL, Saccages psychiques au quotidien, Édition L’Harmattan, Paris, 1996.



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